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"Let's create this burning piano"
10 décembre 2007

Mariage blanc

Trois heures trente. Réveil de pleine lune et je rivalise de pâleur. Deauville dans ses bras devient Deauville dans ces bras. Habitués déjà à mes évasions, trop serrés, entreprenant avec leur froide chaleur de m’épouser. M’échapper. Courir me noyer dans l’eau étendue infinie. Étendus infinis dans la blancheur crépusculaire tout ressemble à un mensonge et je me noierai dans ce chagrin de je ne sais plus. Le chagrin roule, en pois, sur le bras du prince qui s’éveille et serre, plus fort. Le prince sent, tente :

- labyrinthe livres innombrables étoiles devinés…

J’entends et je ne comprends plus. La tempête étouffe les mots doux.

Mes murs, ces murs, mascarade loin de mon royaume. Et la pluie dans le décor fait mentir, par l’antithèse, où l’on est.

Douleur waterproof d’avoir brûlé si vive que ce bleu qui gronde ni ce bleu des yeux ne guérirait. Mais dans le blanc des yeux  puis-je croire encore à ces illusions deux ?

 

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