Mariage blanc
Trois heures trente. Réveil
de pleine lune et je rivalise de pâleur. Deauville dans ses bras devient
Deauville dans ces bras. Habitués déjà à mes évasions, trop serrés,
entreprenant avec leur froide chaleur de m’épouser. M’échapper. Courir me noyer
dans l’eau étendue infinie. Étendus infinis dans la blancheur crépusculaire tout
ressemble à un mensonge et je me noierai dans ce chagrin de je ne sais plus. Le
chagrin roule, en pois, sur le bras du prince qui s’éveille et serre, plus
fort. Le prince sent, tente :
- labyrinthe livres
innombrables étoiles devinés…
J’entends et je ne
comprends plus. La tempête étouffe les mots doux.
Mes murs, ces murs, mascarade
loin de mon royaume. Et la pluie dans le décor fait mentir, par l’antithèse, où
l’on est.
Douleur waterproof d’avoir brûlé si vive que ce bleu qui gronde ni ce
bleu des yeux ne guérirait. Mais dans le blanc des yeux puis-je croire
encore à ces illusions deux ?